De Marcoussis à Accra, la communauté internationale a affiché son incapacité à résoudre la crise ivoirienne. Que peuvent d’ailleurs attendre les ivoiriens de cette communauté internationale qui n’a jamais réussi à résoudre un problème dans le monde si ce n’est qu’exceller dans l’entretien de la souffrance des peuples qu’elle prétend aider ? La source du mal ivoirien est connue et les moyens pour l’extirper ne manquent pas à l’Organisation des Nations Unies. Comment comprendre donc cette nonchalance vis-à-vis du refus de Gbagbo Laurent de respecter les engagements qu’il a pris pendant les différents accords depuis le début de cette crise ? Cette attitude de la communauté internationale ne peut s’expliquer que par un autre objectif autre que l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire. Les populations des zones sous contrôle des Forces Nouvelles ont compris et sont désormais résolues à ne plus se laisser distraire par des déclarations platoniques et des condamnations de principe. La Côte d’Ivoire ne mérite pas ce schéma du génocide rwandais que veut lui imposer la communauté internationale. La solution à la crise ivoirienne passe obligatoirement par les réformes politiques et non par le désarmement. C’est pourquoi le 15 octobre ne signifie rien pour nous que la reprise de la guerre civile en Côte d’Ivoire.
Pour la Cerap-fn
Le président Barawolo-zana Drissa
11 octobre 2004 l’Intelligent d’Abidjan
09 octobre 2004
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