

Hamed Koffi ZarourS · 19 mars ·
Les élèves ont encore quitté les salles de classe. Nos écoles sont à nouveau fermées. Nous ne pouvons pas prétendre vouloir construire l’avenir de nos enfants et laisser l’éducation ivoirienne en souffrance. Les élèves ont été, au regard de ce qui nous a été donné de voir, lynchés par nos forces de l’ordre. Nous condamnons fortement une telle attitude qui est loin de correspondre à ce que nous attendons de notre police. L’éducation est un droit.
Il est de la responsabilité du gouvernement ivoirien de faire en sorte que ce droit soit une réalité. Le gouvernement a fait la promesse aux Ivoiriens de veiller à leur bien-être et de prendre les décisions pour le rayonnement de notre pays. Nous nous tournons aujourd’hui vers ce gouvernement pour lui dire de ne pas oublier sa promesse. Ce problème doit être traité avec la plus grande urgence car ce que nous sommes en train de mettre indirectement dans la tête de ces enfants, est que nous ne nous soucions pas de leur avenir. Nous sommes en train de rabaisser la valeur de l’école, pilier de tout développement. Nous sommes en train de compromettre le futur de la Côte d’Ivoire.
Cette situation chaotique que vit notre éducation nationale ne devrait laisser personne indifférent. Il est temps de mettre nos divergences de côté et unir nos forces pour que nos enfants reprennent le chemin de l’école.
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