A quelque chose malheur est bon, proclament actuellement les inconditionnels du chef de l`Etat ivoirien, M. Laurent Gbagbo. Pour eux, le Président Gbagbo vient de remporter une précieuse victoire sur ses ennemis qui rêvaient de voir les forces de sécurité et de défense ivoiriennes sans aéronef. Et le trophée qui consacre ce triomphe de Laurent Gbagbo est bien entendu le “ok”des forces impartiales française et onusienne au Président ivoirien pour retaper ses Sukhoï et MI-24, détruits début novembre par les soldats français. Mieux, les proches de Laurent Gbagbo affirment que Paris est de mèche avec Abidjan dans cette remise en état des aéronefs des Fanci. Ils soutiennent que le Président Jacques Chirac a reconnu en privé, après les évènements de novembre 2004, ses erreurs. Ce qui a donné lieu à des confessions auprès des émissaires du chef de l`Etat ivoirien qui s`étaient rendus à Paris. L’ on précise que le Président Jacques Chirac avait promis à ces derniers de réparer le tort fait à la Côte d`Ivoire en prenant en charge la réparation des aéronefs pas trop endommagés, et remplacer carrément ceux qui n`étaient plus récupérables. Ceci explique donc cela. Selon les collaborateurs du chef de l`Etat, si Soro et les rebelles ne font pas preuve de discernement pour vite désarmer il n`y aura plus de recours pour eux la prochaine fois que les Fanci frapperont. C`est ce que savait d`ailleurs le Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale, M. Seydou Diarra, qui a demandé au Président Gbagbo de proclamer la fin de la guerre au cours d`un conseil des ministres, soutiennent les proches du chef de l`Etat. Pour eux, la Côte d`Ivoire va maintenant vers la sortie de crise.
Huberson Digbeu
L’intelligent d’Abidjan – 1/25/2005
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